Faire de la publicité pour une exposition, c'est se catapulter dans le réel. Le magazine en presse, il devient très difficile de faire marche arrière, de se trouver des excuses et de décaler sans fin jusqu'à ce que l'idée même sombre dans l'oubli.
La première fois, tout est facile car on ne réalise pas. On lance des E-mails comme autant de bouteilles à la mer, un groupe facebook diffusé aux amis et un petit peu de pub de-ci de-là au bon vouloir des magazines. Le projet est lancé et il faut assumer.
C'est lorsque la date fatidique est fixée que l'on réalise l'ampleur de ce qu'il reste à faire. Avant ça, on réfléchie, on conceptualise, on fait des rêves grandioses. Oui mais voilà, la date rendue publique le rêve doit prendre forme. Il ne fait fait plus partie de l'éther, il devient presque tangible. Il apporte avec lui tout le désagrément du réel. Combien ça coûte? Combien de jours de travail? Comment faire?
Le déni de réalité s'est imposé en manière de faire chez Temporary Artistic Zone. Chiffrer un effort ou un coût c'est se résigner à l'inaction car tout est toujours trop cher ou trop dur. La création d'espaces artistiques découle d'un élan irréfléchie.
Voilà donc la pub qui nous met dedans. Il convient donc de se mettre au travail...
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